lunes, 24 de enero de 2022

Cuba continúa el combate contra la Covid-19


Europeriodista vuelve a hablar con el profesor Leyde Ernesto Rodríguez, vicerrector del Instituto de Relaciones Internacionales Raúl Roa García de La Habana.

 

El profesor Leyde Ernesto Rodríguez siempre está disponible para responder a nuestras preguntas siempre está dispuesto a proporcionar detalles. Foto: privada / Leyde Ernesto Rodríguez

 

(Jean-Marc Claus) - El objetivo de vacunar a toda la población cubana de aquí a finales de 2021 no se ha cumplido del todo, pero un reciente intercambio con el profesor de Leide Ernesto Rodríguez demuestra que Cuba está haciendo frente a la pandemia de Covid-19 de manera rigurosa y eficaz.

¿Cuál es la situación actual de la pandemia en la isla?

Leyde Ernesto Rodríguez: La tasa de ocupación de camas hospitalarias sigue siendo favorable. La gran mayoría de los casos están siendo tratados en casa con toda la medicación necesaria y con el seguimiento de los médicos de familia. Los matemáticos y epidemiólogos estiman que el país podría alcanzar un pico en la actual ola de infecciones. El crecimiento de los casos diarios no ha sido tan alto aquí como lo fue en todo el mundo durante la propagación de la variante Omicron.

¿Y la vacunación?

LER: A pesar de la complejidad de la situación, el país tiene algunos puntos fuertes para hacer frente a la pandemia, como su estrategia de vacunación. La aplicación de tres dosis de nuestras vacunas y un programa acelerado para la dosis de refuerzo, así como otras acciones para garantizar el cumplimiento de las medidas higiénicas y sanitarias, están ayudando a controlar la propagación de la enfermedad. Hasta el 14 de enero se habían administrado en el país 32.600.145 dosis de las vacunas Soberana 02, Soberana Plus y Abdala. Hasta la fecha, 10.523.876 personas han recibido al menos una dosis de una de las tres vacunas. Un total de 9.769.548 personas están totalmente vacunadas, lo que representa el 87,3% de la población cubana.

¿Cuánta ayuda presta Cuba en el extranjero?

LER: En casi dos años de lucha contra la pandemia, 57 brigadas médicas formadas por 4.982 trabajadores sanitarios han combatido en 41 territorios de América Latina y el Caribe, África y Europa. En 58 años de cooperación Sur-Sur, unos 450.000 profesionales han estado presentes en unos 160 países. Cuba llevará sus vacunas a países del Caribe, América Latina, África y Asia.

¿Cuál es su protocolo de pruebas?

LER: Tenemos pruebas antigénicas y de PCR. Sólo se hacen pruebas a las personas sintomáticas. Se someten a una prueba antigénica que permite un primer diagnóstico rápido. Si esta prueba es positiva, se considera sospechosa y se realiza una PCR. Si la prueba antigénica es negativa, se sigue aislando a la persona de forma preventiva durante 48 horas por sus síntomas, y si no hay una evolución favorable, se realiza entonces un PCR. Sólo un PCR positiva confirma el diagnóstico.

¿Qué tratamientos preventivos tiene?

LER: Utilizamos el Nasalferon como tratamiento preventivo para los siguientes grupos de riesgo: mujeres embarazadas ingresadas en maternidades o en contacto con casos positivos, personas que viven en residencias de ancianos, pacientes mayores de 60 años que viven en centros médicos psicoeducativos, personas mayores de 50 años en centros de asistencia social. La biomodulina T puede administrarse a mujeres embarazadas, a personas mayores que viven en residencias de ancianos y a niños inmunodeprimidos.

¿Cuál es el impacto de la pandemia en la economía del país?

LER: La economía cubana atraviesa este periodo como todos los países del mundo. Están los efectos de la pandemia, con fuertes impactos en el turismo y otros sectores productivos, además del cierre de las fronteras, y sujetos a un oportuno reforzamiento del bloqueo estadounidense. Sin embargo, nuestras transformaciones económicas continúan y estamos encontrando nuestras propias soluciones a los problemas.

¿Qué lecciones puede extraer de esta pandemia, cuya continuación y final siguen siendo inciertos?

LER: En primer lugar, la necesidad de proteger el medio ambiente para evitar nuevas pandemias, que podrían ser peores. El daño social de las políticas económicas neoliberales ha sido muy grande y ha dejado a los países sin preparación para hacer frente a la pandemia de Covid-19. En segundo lugar, la necesidad de invertir en salud pública y no en la carrera armamentista y la guerra, en un mundo en el que millones de personas mueren de hambre y enfermedades.


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Traducción no oficial.




Cuba poursuit le combat contre le Covid-19

Eurojournalist donne à nouveau la parole au professeur Leyde Ernesto Rodríguez, directeur-adjoint de l’Institut Supérieur des Relations Internationales Raúl Roa García de La Havane.

Toujours très disponible pour répondre à nos sollicitations, le professeur Leyde Ernesto Rodríguez n’est jamais avare de précisions. Foto: privée / Leyde Ernesto Rodríguez

(Jean-Marc Claus) – L’objectif de vacciner l’intégralité de la population cubaine d’ici fin 2021, n’a pas été totalement atteint, mais un récent échange avec le professeur Leyde Ernesto Rodríguez, montre que Cuba fait face à la pandémie de Covid-19 avec rigueur et efficacité.

Quelle est la situation actuelle de la pandémie sur l’île ?

Leyde Ernesto Rodríguez : Le taux d’occupation des lits d’hôpitaux reste favorable. La grande majorité des cas sont traités, jusqu’à présent, à domicile avec tous les médicaments nécessaires et suivis par les médecins de familles. Les mathématiciens et épidémiologistes estiment que le pays pourrait atteindre un pic dans la vague actuelle d’infections. La croissance des cas quotidiens, n’a pas été aussi forte ici que dans le monde lors la propagation du variant Omicron.

Qu’en est-il de la vaccination ?

LER: Malgré la complexité de la situation, le pays a des atouts pour faire face à la pandémie, notamment sa stratégie de vaccination. L’application de trois doses de nos vaccins et un programme accéléré pour la dose de rappel, ainsi que d’autres actions garantissant le respect des mesures hygiénico-sanitaires, contribuent à contrôler la propagation de la maladie. Au 14 janvier, 32.600.145 doses des vaccins Soberana 02, Soberana Plus et Abdala avaient été administrées dans le pays. À ce jour, 10.523.876 personnes ont reçu au moins une dose de l’un des trois vaccins. Au total, 9.769.548 personnes sont entièrement vaccinées, ce qui représente 87,3 % de la population cubaine.

Quel est l’aide apportée par Cuba à l’étranger ?

LER : En près de deux ans de lutte contre la pandémie, 57 brigades médicales composées de 4.982 agents de santé, ont mené la lutte dans 41 territoires en Amérique Latine et aux Caraïbes, en Afrique et en Europe. Au cours de 58 années de coopération Sud-Sud, quelque 450.000 professionnels ont été présents dans environ 160 pays. Cuba apportera ses vaccins aux pays des Caraïbes, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie.

Quel est votre protocole de tests ?

LER : Nous disposons de tests antigéniques et PCR. Seules les personnes symptomatiques sont testées. Elles sont soumises à un test antigénique permettant un premier diagnostic rapide. La positivité de ce test est considérée comme suspecte et alors un PCR est effectué. Si le test antigénique est négatif, la personne est tout de même isolée préventivement 48 heures du fait de ses symptômes, et s’il n’y a pas d’évolution favorable, un PCR est alors effectué. Seul un PCR positif confirme le diagnostic.

De quels traitements préventifs disposez-vous ?

LER : Nous utilisons le Nasalferon employé à titre préventif pour les groupes à risque suivants : les femmes enceintes admises à la maternité ou au contact des cas positifs, les personnes résidant en maisons de retraite, les patients de plus de 60 ans vivant en centres médicaux psychopédagogiques, les personnes de plus de 50 ans prises en charge dans les centres de protection sociale. Le Biomodulin T est administrable aux femmes enceintes, aux personnes âgées vivant en maisons de retraite, et aux enfants immunodéprimés.

Quel est l’impact de la pandémie sur l’activité du pays ?

LER : L’économie cubaine traverse cette période comme tous les pays du monde. Il y a les effets de la pandémie, avec de forts impacts sur le tourisme et d’autres secteurs productifs, en plus de la fermeture des frontières, et sous réserve d’un renforcement opportuniste du blocus américain. Néanmoins, nos transformations économiques se poursuivent et nous trouvons nos propres solutions aux problèmes.

Quelles leçons pouvez-vous tirer de cette pandémie, dont la poursuite et la fin restent incertaines ?

LER : Premièrement, la nécessité de protéger l’environnement pour éviter d’autres pandémies, qui pourraient être pires. Les dégâts sociaux des politiques économiques néolibérales ont été très importants et ont fait que les pays ne sont pas préparés à faire face à la pandémie de Covid-19. Deuxièmement, la nécessité d’un investissement dans la santé publique et non dans la course aux armements et la guerre, dans un monde où des millions de personnes meurent de faim et de maladie.

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