martes, 14 de abril de 2015

Por la concertación y el entendimiento entre las Américas


La ceremonia inaugural de la VII Cumbre de las Américas tuvo lugar el viernes 10 de abril en el Teatro/Auditorio Anayansi del Centro de Convenciones ATLAPA, con la asistencia, por primera vez en décadas, de los 35 países del continente. Foto: Telemetro 


 
Por  Claudia Fonseca Sosa

Para el doctor Leyde E. Rodríguez Hernández, miembro del Movi­mien­to Cubano por la Paz y la Soberanía de los Pueblos y representante de la sociedad civil cubana, la venidera Cumbre de las Américas en Panamá “debe contribuir a la concertación y al entendimiento entre todos los go­biernos de la región en condiciones de igualdad y respeto”.

En diálogo con este diario, enfatizó en que la cita presidencial que contará por vez primera con la asistencia de Cuba y los foros paralelos que sesionarán entre el 8 y el 10 de abril, serán nuevos escenarios en la lucha por la eliminación del bloqueo económico, comercial y financiero im­puesto por Estados Unidos a la Ma­yor de las Antillas.

El profesor de Relaciones Interna­cionales, quien intervendrá en el fo­ro de la sociedad civil hemisférica en representación de nuestro país, aspira que durante el debate se aborde el tema de Venezuela, acusada injustamente de ser una amenaza a la seguridad nacional de Estados Unidos.

En ese mimo sentido, acotó que espera que en el contexto de la Cum­bre se puedan reducir las tensiones entre Washington y Caracas, “porque nuestra región se declaró Zona de Paz, no le interesa el conflicto, sino el desarrollo económico y pacífico de los pueblos latinoamericanos y caribeños”, subrayó vía email.

El académico opinó que “Estados Unidos debiera respetar la proclama de Zona de Paz de “Nuestra América” en una lógica que conduzca a repensar los vínculos entre las Américas, respetando la soberanía de las naciones y la eliminación de las bases militares extranjeras que perturban la paz en el continente”.

Por otra parte, recordó que la Cum­bre en Panamá ha sido convocada ba­jo el lema “Prosperidad con equidad: El desafío de cooperación de las Américas” y está sustentada en ocho ejes temáticos: salud, educación, mi­­gra­ción, seguridad, energía, me­dioam­­biente, gobernabilidad de­mocrática y participación ciudadana.

En tanto, dijo, “espero que en los Foros Paralelos, la sociedad civil he­misférica discuta los problemas reales de los pueblos y se busquen las vías para que las propuestas que se enuncien allí sean tomadas en cuenta por los Gobiernos y los Jefes de Estados de la región”.

“La misión que tiene la sociedad civil cubana en estos foros paralelos radica en que estas discusiones se interconecten directamente con los debates de los Jefes de Estado y de Gobierno que participarán en la Cumbre de las Américas. El éxito depende de la voluntad política de estos últimos de escuchar esas recomendaciones y propuestas que también son esenciales para la vida y el futuro de los ciudadanos del área”, explicó.

Consideró asimismo que muchas veces “Estados Unidos ha evidenciado un enfoque sesgado o politizado sobre la seguridad nacional, sin ir a las causas de los problemas, solo atacan sus manifestaciones y consecuencias”.

Pero “desde la sociedad civil cubana el enfoque es diferente. Ana­li­za­remos el tema desde el punto de vista económico, social y cultural, científico, pedagógico y no desde la arista estrecha de lo militar, aunque lo militar debe ser enjuiciado profundamente porque es en este aspecto donde radican las principales políticas intervencionistas que amenazan la región”.

“Esperamos que la cumbre y sus foros paralelos, contribuyan a fo­men­tar una cultura de paz de los ciudadanos del Hemisferio para reducir todo tipo de violencia, no solo el conflicto militar, sino también la violencia de género, la étnica, la que tiene lugar entre grupos religiosos, y siempre sobre la base del respeto a las tradiciones, la cultura, los sistemas políticos y judiciales de cada país, que son soberanos en aplicar estas políticas o las leyes al interior de sus naciones”, concluyó.




Les sujets qui n’intéressent pas Obama


Par Leyde E. Rodríguez Hernández 

Ce matin les télévisions françaises s’interrogeaient sur ce qui allait se passer entre Obama et Raoul Castro. Voici un article qui éclairera bien des expectatives. Je l’ai rapidement traduit de l’espagnol, il a été écrit par un ami cubain spécialiste des relations internationales et il témoigne du fond de l’attitude de Cuba; le désir de paix et de bon voisinage mais pas au prix de l’essentiel la solidarité avec les autres gouvernements d’Amérique latine, le Venezuela en particulier. C’est une question d’honneur mais aussi de survie : la conscience des Cubains qu’ils ne peuvent pas relâcher la garde, ni pour eux, ni pour l’indépendance de l’Amérique latine face à un voisin qui ne renonce jamais à ses visées impérialistes. (Danielle Bleitrach)

6 avril 2015
Leyde E. Rodríguez Hernández

Le sommet des Amériques portera inévitablement sur des points qui ne semblent pas présenter d’intérêt pour le gouvernement américain, comme la paix, la présence de bases militaires dans l’hémisphère et le militarisme contre l’Amérique latine et les Caraïbes, mettre le continent sous la menace d’une nouvelle interventionnisme armé dans  la zone ou la possibilité de plans de coups d’État dans les pays progressistes qui s’opposent à l’hégémonisme des Etats-Unis dans la région : le Venezuela, l’Equateur, la Bolivie, l’Argentine et le Brésil, bien que ceux-ci ne soient pas les seuls.

C’est ce que démontre l’augmentation récente de la présence militaire en Amérique latine, avec une importance particulière au Honduras, [1] dans la base aérienne étatsunienne de Soto Cano, appelée Palmerola, à 86 kilomètres de Tegucigalpa, où une nouvelle unité spéciale composée de 250 marines, d’au moins quatre hélicoptères lourds et d’un amphibie catamaran à grande vitesse, conçu pour le transport de troupes et de médias entre les ports vers un théâtre d’opérations.[2] La nouvelle unité, appelée « forces d’action à but spécial Marines-Air-terre Force-sud » ou « SPMAGTF-Sud » (de « Special Purpose Marine Air-sol Task Force-Sud »), sera opérationnelle dans la région entre juin et novembre de 2015. À compter du 1er avril, l’unité de base accueille, selon information, dans le même temps, La Iguana TV.

Les différentes sources concordent sur le fait que la nouvelle force interventionniste est « en réponse à la crise », selon les conceptions impérialistes américaines. Sa mission est le développement de la  collaboration avec des forces militaires au service de la droite de l’hémisphère , l’ « aide humanitaire » et les « opérations de lutte contre la drogue ». Il est  bien connu que les États-Unis ont eu recours à ces prétextes pour envahir militairement d’autres pays de la région, traditionnellement avec la permission de l’Organisation des États américains (OEA) : le tristement célèbre Ministère des colonies Yankees.

Comme d’habitude, la création de la nouvelle force est apparue dans la semaine de la visite du chef du commandement sud des Etats-Unis, John Kelly [3], au Honduras, où il a participé à la Conférence d’Amérique centrale sur la sécurité transnationale, y siégeaient les représentants et responsables des forces armées de 14 pays, y compris le Canada, le Mexique, la Colombie, la République dominicaine, Haïti et le Costa Rica.

Tout est interconnecté, n’oubliez pas qu’à l’époque, l’ancien président hondurien Manuel Zelaya avait déclaré son intention de convertir  Soto Cano en un aéroport civil grâce au financement de l’ALBA, une décision rejetée par l’Ambassadeur de l’Empire en Honduras. Puis, Zelaya, un président élu démocratiquement, a été déposé dans un sanglant coup d’Etat organisé par les États-Unis en juin 2009. Les militaires, une clé fondamentale pour les intérêts de Washington dans la région, a été le protagoniste du coup d’Etat contre Zelaya et pourrait devenir, à côté d’autres bases dans les Caraïbes et dans la jambe du Sud d’Amérique latine pour les nouveaux coups militaires contre les pays indépendants, progressistes et souverains à l’encontre de la domination impérialiste.

Le nouveau gouvernement hondurien, par une décision honteuse, a annulé la décision de l’ancien dirigeant et le ‘Palmerola »est resté en place. Les nouvelles sur la création d’une nouvelle unité spéciale ont coïncidé avec l’intensification des tensions entre les États-Unis et le Venezuela, après l’échec d’une tentative de coup d’Etat, avec le projet de loi américain, dans la patrie des libérateurs Simón Bolívar et Hugo Chávez et la proclamation d’un décret présidentiel par Obama, le 9 mars qui a accusé, dans un non-sens total, le Venezuela d’être « une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et de la politique étrangère des Etats-Unis », alors que nous savons que, strictement parlant, la sécurité nationale de l’Empire est l’insécurité de l’Amérique latine et les Caraïbes et même planétaire.

Dans ce contexte, la proposition du 30 mars 2015 par le Secrétaire général de l’Union des Nations sud-américaines (Unasur), Ernesto Samper [4],de  supprimer toutes les bases militaires des États-Unis d’Amérique sur le territoire de l’Amérique latine s’avère d’une importance extraordinaire. Et je dirais aussi des Caraïbes, où la base navale illégale de Guantanamo, qui offense la dignité du peuple cubain et les autres installations militaires qui peuvent être utilisées dans une aventure militaire contre tout pays de l’hémisphère.

En ce qui concerne le sommet des Amériques qui se tiendra les 10 et 11 avril prochain à Panama, Samper a dit: « un bon point du nouvel ordre du jour des relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine serait qu’il n’y ait pas de bases militaires américaines en Amérique du Sud ». Samper a rejeté l’action unilatérale des Etats-Unis contre le Venezuela et a estimé que l’événement qui aura lieu au Panama sera une opportunité pour reconsidérer les relations du gouvernement des Etats-Unis avec la région.

Mais en plus il a ajouté: « dans un monde globalisé comme celui qui existe actuellement on ne peut poser des règles du jeu mondiales pour l’économie et maintenir l’unilatéralisme de la politique. Aucun pays n’a le droit de juger la conduite de l’autre, ni encore moins d’imposer des sanctions ou châtiments pour son propre intérêt « . De même, Samper a condamné le fait qu’un « un pays qui ne fait pas  formellement partie du système interaméricain des droits de l’homme se réserve le droit de porter des jugements », en désignant la politique étrangère de Washington envers l’Amérique latine, menée au moment de la confrontation qui a caractérisé la « guerre froide ».

Samper a souligné que l’une des grandes attentes du sommet est la rencontre du Président de Cuba, Raúl Castro, et son homologue américain, Barack Obama. Toutefois, il a souligné que l’important est d’aborder l’état de réunions diplomatiques et de la demande de la levée du blocus économique, commercial et financier contre l’île. Il a également souligné que doivent être abordés « d’autres thèmes, et pas seulement ce qui intéresse les États-Unis », y compris l’environnement, l’égalité des sexes et les droits de l’homme, dans les deux Amériques. Dans ce 7ème Sommet, on attend également que l’Unasur demande au Président des Etats-Unis, Barack Obama, d’abroger le décret, publié le 9 mars, où les agressions contre le Venezuela suivies du reproche d’être « une menace inhabituelle et extraordinaire » pour la sécurité de ce pays d’Amérique du Nord.

Il est logique de penser que si n’est pas abrogé le décret contre le Venezuela, il sera très difficile d’imaginer une nouvelle relation entre les deux Amériques.



domingo, 5 de abril de 2015

Cumbre de las Américas - Los temas que no interesan a Obama: paz, bases militares y militarismo, entre otros no menos importantes.


Por Leyde E. Rodríguez Hernández

La Cumbre de las Américas abordará, inevitablemente, temas que parecen no ser de interés para el gobierno estadounidense, como la paz, la presencia de bases militares en el hemisferio y el militarismo contra América Latina y el Caribe, que pone al continente sobre aviso de un nuevo intervencionismo militar en la zona o sobre la posibilidad de  planes de golpes de Estado en países progresistas contrarios al hegemonismo de los Estados Unidos en la región: Venezuela, Ecuador, Bolivia, Argentina, Brasil, aunque estos no serían los únicos.

Así lo demuestra el reciente aumento de la presencia militar en Latinoamérica, con particular significación en Honduras, [1] en la base aérea estadounidense de Soto Cano, conocida como ‘Palmerola’, a 86 kilómetros de Tegucigalpa, donde han alojado una nueva unidad especial constituida por 250 marines, al menos cuatro helicópteros pesados y un catamarán anfibio de alta velocidad, destinado a transportar tropas y medios entre puertos dentro de un teatro de operaciones.[2] La nueva unidad, denominada ‘Fuerza de Tarea de Propósito Especial Aire-Tierra de Marines-Sur’ o ‘SPMAGTF-South’ (de ‘Special Purpose Marine Air-Ground Task Force-South’), estará operativa en la región entre junio y noviembre de 2015. Ya, desde el 1 de abril, la base aloja la unidad, según informó, a su vez, La Iguana TV.

Las distintas fuentes coinciden en que  la nueva fuerza intervencionista es “de respuesta a crisis”, según las concepciones imperialistas estadounidenses. Su misión declarada es la colaboración en adiestramiento con fuerzas militares al servicio de la derecha hemisférica, “asistencia humanitaria” y “operaciones antidroga”. Es bien conocido que los Estados Unidos ha recurrido a estos pretextos para invadir militarmente a otros países en la región, tradicionalmente con la venia de la Organización de Estados Americanos (OEA): el tristemente célebre ministerio de colonias yanquis.

Como suele suceder, la creación de la nueva fuerza surgió a una semana de la visita del jefe del Comando Sur de los Estados Unidos, John Kelly[3], a Honduras, donde participó en la Conferencia Centroamericana de Seguridad Transnacional, donde asistieron representantes y jefes de las Fuerzas Armadas de 14 países, incluidos Canadá, México, Colombia, República Dominicana, Haití y Costa Rica.

Todo está interrelacionado, recuerden que, en su momento, el ex presidente  hondureño Manuel Zelaya declaró su intención de convertir Soto Cano en un aeropuerto civil con financiación de la ALBA, una decisión rechazada por el embajador del Imperio en Honduras. Entonces, Zelaya, un presidente elegido democráticamente, fue depuesto en un cruento golpe de Estado organizado por los Estados Unidos en junio del 2009. La base militar, clave para los intereses de Washington en toda la región, fue protagonista del golpe contra Zelaya, y podría convertirse, junto a otras bases en el Caribe y en el Sur Latinoamericano en puntal para nuevos zarpazos militares contra países independientes, progresistas y soberanos contrarios a la dominación imperialista.

El nuevo gobierno hondureño, en una decisión indigna, canceló la decisión del anterior Ejecutivo y la ‘Palmerola’ se quedó en su lugar. La noticia sobre la creación en ella de una nueva unidad especial coincidió con la intensificación de las tensiones entre los Estados Unidos y Venezuela, tras el fracaso de un intento de golpe de Estado, con factura estadounidense, en la patria de los libertadores Simón Bolívar y Hugo Chávez, y la proclamación de un decreto presidencial  por parte de Obama, el 9 de marzo, en que se acusa, con total desatino, a Venezuela como “una inusual y extraordinaria amenaza a la seguridad nacional y la política exterior de los Estados Unidos”, cuando sabemos que, en rigor, la seguridad nacional del Imperio es la inseguridad de América Latina y el Caribe, e incluso planetaria. 

En este contexto, resulta de extraordinaria importancia la propuesta del 30 de marzo de 2015 presentada por el Secretario General de la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur), Ernesto Samper[4], de eliminar todas las bases militares de los Estados Unidos en el territorio latinoamericano. Y diría también caribeño, donde se encuentra la ilegal base naval de Guantánamo, que ofende la dignidad del pueblo cubano, y otras instalaciones militares susceptibles de ser utilizadas en una aventura militar contra cualquier país del  hemisferio. 

Respecto a la Cumbre de las Américas que se celebrará este 10 y 11 de abril en Panamá, Samper expresó: "Un buen punto de la nueva agenda de relaciones entre los Estados Unidos y América Latina sería que no haya bases militares norteamericanas en Suramérica”. Samper rechazó las medidas unilaterales de los Estados Unidos contra Venezuela, y consideró que el evento que se celebrará en Panamá es oportuno para replantear las relaciones del Gobierno norteamericano con la región.

Pero dijo más: "en un mundo globalizado como el actual uno no puede pedir reglas de juego globales para la economía y mantener el unilateralismo para la política. Ningún país tiene derecho a juzgar la conducta del otro ni muchísimo menos a imponerle sanciones o castigos por su propia cuenta". De igual forma Samper condenó que "un país que no ha ingresado al sistema interamericano de Derechos Humanos formalmente se reserve el derecho a hacer juicios", en relación con la política exterior de Washington hacia América Latina, anclada en los tiempos de la confrontación que caracterizó a  la “guerra fría”.

Samper destacó que una de las grandes expectativas de la Cumbre es el encuentro del presidente de Cuba, Raúl Castro; y su homólogo estadounidense, Barack Obama. Sin embargo, destacó que lo importante es abordar el estado de las reuniones diplomáticas y la exigencia del levantamiento del bloqueo económico, comercial y financiero contra la isla. Además resaltó que se deben abordar "otros temas, no sólo lo que le interesan a los Estados Unidos", entre ellos el medioambiente, equidad de género o derechos humanos, en ambas Américas. En esta VII Cumbre, también se espera que la Unasur pida al presidente de los Estados Unidos, Barack Obama, que derogue la orden ejecutiva emitida el pasado 9 de marzo, en la que agrede a Venezuela tras acusarla de ser una “amenaza inusual y extraordinaria” para la seguridad del país norteamericano.

Es lógico pensar que de no derogarse dicha orden ejecutiva contra Venezuela, será muy difícil imaginar una nueva relación entre las dos Américas.

Notas:


[1] Véase las informaciones al respecto publicadas por los sitios en Internet Resumen Latinoamericano y Russia Today. 3 de abril de 2015 

[2] De acuerdo con el portal defensa.com, la ‘Palmerola’ suele albergar a entre 500 y 600 soldados estadounidenses de manera permanente. Véase las informaciones publicadas por los sitios en Internet Resumen Latinoamericano y Russia Today. 3 de abril de 2015

[3] Aunque sus nombres se parecen, no confundir con Kerry, el Secretario de Estado de los Estados Unidos. Aunque bien pudieran ser apellidos para un dúo musical, por su pronunciamiento melódico: Kelly y Kerry: uno, desde el “poder duro,” y el otro, desde el “poder blando”, buscan el control y la subordinación de América Latina y el Caribe, su antiguo traspatio, a los intereses hegemónicos del Imperio.

[4] Véase las declaraciones del Secretario General de la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur), Ernesto Samper en:

Cumbre Borrascosa


Por: Dr. Néstor García Iturbe

Como  todos seguramente recuerdan, existe una película que se denominó Cumbres Borrascosas. En estos momentos el nombre de dicha película nos viene a la mente, vinculándolo a la reunión que se debe llevar a cabo en Panamá entre los días 10 y 11 de abril, que promete ser una Cumbre Borrascosa.

Desde que la Cumbre comenzó a organizarse, el problema de la asistencia de Cuba tuvo su repercusión en la misma.  Un buen número de países plantearon que si Cuba no era invitada ellos no asistirían.  Estados Unidos había planteado, como en otras ocasiones, que Cuba no debía estar presente, sin embargo, finalmente accedieron a que se invitara, debido a la presión ejercida por los países latinoamericanos.

En relación con Cuba, Estados Unidos inició un proceso para el restablecimiento de relaciones diplomáticas, con el propósito de tener establecidas las mismas y abiertas las correspondientes Embajadas antes del inicio de la Cumbre, lo cual, por el curso de los acontecimientos, al parecer será una meta difícil de cumplir. 

El gobierno de Washington, hasta el momento, no ha podido solucionar dos de los principales requisitos exigidos por Cuba para que esto pueda llevarse a cabo, aunque, quizás sorprendan y actúen con tal rapidez que los resuelvan antes de la Cumbre. Estados Unidos considera que una Cuba, con la cual se han restablecido  relaciones diplomáticas, deberá ser menos crítica y agresiva contra las posiciones estadounidenses. Tengo el criterio, de que también en eso están equivocados, y que la situación de las relaciones entre los dos países, no cambiará mucho lo que Cuba expondrá en dicha reunión.

La situación con Venezuela no augura mucha tranquilidad durante  la Cumbre.  La insólita posición de Estados Unidos, declarando a la hermana república “un peligro para su Seguridad Nacional ”, ha tenido una fuerte oposición, tanto en la propia Venezuela como en la mayoría de los países del continente. La acción estadounidense ha sido respondida con toda la fuerza necesaria por parte del gobierno de Maduro, que además, ha recogido millones de firmas, las cuales anunció entregaría al Premio Nobel de la Paz durante el transcurso de la magna reunión.

¿Cuál será la  actitud de Obama al encontrarse con el representante de un gobierno que calificó como  “un peligro para la Seguridad Nacional de Estados Unidos”? ¿Le extenderá la mano para saludarlo? ¿Recibirá Obama los documentos que contienen millones de firmas apoyando a Venezuela?

Quizás en los cálculos de Obama estaba que la cumbre se realizaría después del éxito del golpe de estado, por lo que no sería Maduro el representante de Venezuela. El golpe de estado sucumbió, Maduro estará en la cumbre, y estamos seguros que su  discurso,  expondrá claramente  la determinación del pueblo de Venezuela de luchar, hasta las últimas consecuencias, por su independencia y soberanía, palabras no gratas a los oídos estadounidenses.
 
Considero que los discursos   de otros países, no solamente se referirán a la situación venezolana y el apoyo al gobierno de Maduro, sino que además, mencionarán las acciones que Estados Unidos ha desarrollado contra los mismos.

Correa había anunciado que no era seguro si asistiría a la Cumbre, esto lo dijo partiendo de la acción estadounidense contra Venezuela, la cual consideró de inaceptable. Sin embargo, es posible que aproveche la oportunidad para poder decirle a Obama, en su propia cara, lo que piensa de la política que está siguiendo y los sentimientos del pueblo Ecuatoriano y América Latina sobre la misma.

Evo Morales y Daniel Ortega, que desde el principio se sumaron al fuerte movimiento de apoyo a Venezuela  y que mantienen una política independiente y defensora de los intereses de sus naciones, seguramente tendrán  bastante que decir en la Cumbre y no precisamente halagos hacia Estados Unidos.

Dilma y Cristina, han estado sufriendo las maniobras de Estados Unidos en contra de su persona, su gobierno y el país que representan.  Pudiera decirse que en los últimos meses los estadounidenses han estado trabajando fuerte para librarse de ellas, quizás por el criterio equivocado, que representan el punto más débil entre los que se oponen a sus designios.  Estoy completamente seguro, que los discursos de estas presidentas van a ser cruciales en el desarrollo de la Cumbre.

En la Cumbre de Panamá, Obama sufrirá las borrascas promovidas por la política hegemónica, imperial, prepotente y agresiva, que Estados Unidos  ha continuado desarrollando contra Nuestra América.

 Recuerden que, el que siembra vientos, recoge tempestades.