miércoles, 27 de diciembre de 2017

Guatemala et Honduras: A la recherche du pourboire



Par José Fort

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Après le Guatemala, c’est le Honduras qui s’apprête à installer son ambassade à Jérusalem.  Où plutôt les actuels dirigeants voyous, corrompus, sanguinaires de ces deux pays qui comme leurs prédécesseurs sont des marionnettes des Etats-Unis. 

En écoutant ou en lisant les médias français vous ne saurez pas que depuis 1954, le Guatemala se lit comme un compte rendu d’horreurs. Le nombre exact de victimes de la répression ne sera sans doute jamais connu. Selon Amnesty International, le chiffre entre 1954 et 1996 s’élèverait à 200.000 morts,  en grande majorité des autochtones mayas. Depuis, les assassinats ont visé particulièrement les militants associatifs et syndicalistes. Près de cent pour cette seule année 2017.

Depuis le « golpe » de 2009, le Honduras vit sous une dictature camouflée, installée et contrôlée par  la CIA. Avec 65 % de sa population vivant sous le seuil de pauvreté, dont 42 % en situation d’indigence, d’après la Banque mondiale, cette République bananière de 9,1 millions d’habitants survit grâce aux transferts d’argent (18,5 % du PIB) de son million d’émigrés, exilés surtout aux Etats-Unis. Depuis des dizaines et des dizaines d’année, la répression s’abat sur ceux qui osent dans ce pays s’opposer aux différentes dictatures. La récente élection présidentielle a été remportée par l’opposition. Refusant le verdict des urnes, la droite a fait donner la police et l’armée avec pour résultat des dizaines de morts, des centaines de blessés et d’emprisonnés. De la réalité de ces deux pays, vous ne saurez rien, l’Union européenne et les medias regardant ailleurs. 

Avec des soutiens de cette qualité, le gouvernement israélien n’a pas de quoi pavoiser. Observez les regards du Guatémaltèque Jimmy Morales et du  Hondurien Juan Hernandez : dans leurs yeux on peut lire chaque jour davantage le procès verbal de la servilité et de la médiocrité. Avec des sourires adressés à Trump et à Netanyahu en forme d’appel criant au pourboire.

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